Quelques photos du voyage de fin d'année pour le cycle 3 : une visite de la fabrique des caramels à Isigny, puis la découverte du site de la pointe du Hoc. Après un pique-nique sur la plage de Vierville, des jeux et une marche sur la plage nous sommes allés voir le cimetière américain.
LES CARAMELS D'ISIGNY… HISTORIQUE Bénéficiant d'une position géographique privilégiée, Isigny se situe depuis longtemps parmi les terroirs normands les plus réputés. Dès le 18ème siècle, les produits laitiers de la " cité d'Isigny " jouissent, en effet, d'une notoriété mondiale. C'est dans cet environnement bénéfique que naissent les caramels à Isigny : en 1932, les établissements Galliot mettent au point la première recette de caramels au lait et à la crème d'Isigny appelés " Isicrem ", concurrencés dès 1939 par le "Dupont crème " de la biscuiterie Dupont d'Isigny. La fabrication des caramels s'interrompra en 1994, date à laquelle la mairie ainsi que la coopérative laitière d'Isigny sollicitent Daniel Palix, qui a travaillé chez " Dupont d'Isigny " pour créer une nouvelle entreprise "Normandie Caramels ". Les caramels renaissent alors à Isigny et Normandie Caramels valorise ainsi, à nouveau l'image du terroir d'Isigny. A ce jour, l'entreprise Normandie Caramels est dirigée par Eric Peltier. Elle emploie 18 salariés, produit 320 tonnes de caramels par an et son chiffre d'affaire est de 2 000 000 d'euros. La société se développe au fils des années.

PRESENTATION DE LA SOCIETE La spécificité de la société est la fabrication de caramels aux produits régionaux : il existe ainsi environ 70 parfums de caramel (des plus connus comme le caramel au beurre salé au plus insolite comme le caramel aux algues). Les caramels sont vendus principalement dans le grand quart nord-ouest de la France. La société ne travaille qu'à la commande : une fois les commandes enregistrées, le produit est fabriqué puis expédié sous huit jours environ en ayant pris le soin de respecter les desideratas du client quant à la forme, parfum, qualité, emballage, conditionnement et choix de l'étiquette.

PRESENTATION DES PRODUITS ¢ le caramel tendre, celui qui " colle aux dents " ! et qui se décline en version fruit (pomme, cassis...) ; alcool (pineau, pommeau…) ; vanille, confiture de lait, violette, beurre des Alpes… ! ¢ le caramel dur à la crème qui se laisse fondre tranquillement dans la bouche. ¢ le caramel fondant " qui ne colle pas aux dents " ; il se coupe dès que l'on croque dedans. ¢ le caramel biologique à la fleur de sel ¢ le caramel liquide brun pour les crèmes renversées ; gâteau de riz… ¢ la crème de caramel pour les tartines… ¢ le coulis de caramel excellent sur les crêpes, glaces, tartes et en décoration d'assiette. ¢ les éclats de caramels réservés aux professionnels et que l'on retrouve dans les ganaches au chocolat ; les glaces; gâteaux et bûches de fin d'année. ¢ l'enrobage de pop-corn au caramel

LA FABRICATION La première partie des matières premières (sucre ; lait en poudre et eau) est introduite dans le cuiseur. Le tout est malaxé pendant une dizaine de minutes et lorsque la température du cuiseur atteint environ 80° sont introduits la première partie du beurre ainsi que le glucose. Une fois la cuisson terminée (une trentaine de minutes environ), la seconde partie du beurre est incorporée ainsi que l'arôme ou alcool. Le tout est alors coulé sur la table froide pour y être refroidi pendant une trentaine de minutes également. Lorsque le caramel est à la température de 30° les pâtes de caramel (morceaux de caramel de 10 kilos) sont introduites dans la machine : La première partie (ou rouleuse) diminue le diamètre des pâtes ; la seconde partie (la fileuse) calibre le diamètre du " boudin " de caramel et la conditionneuse enveloppe les bonbons. Les bacs de bonbons sont ensuite repris et les caramels conditionnés selon le souhait des clients.

Voici ce que nous avons pu lire ;

POINTE DU HOC La mission impossible des Rangers La pointe du Hoc, sur la côte normande, est un objectif stratégique du secteur d'Omaha Beach, une importante batterie côtière pouvant menacer les plages du Débarquement y est installée. Le 6 juin 1944, à 5 h 45, le 2e Bataillon de Rangers du colonel Rudder s'élance à l'assaut; auparavant, trois barges sur les douze qui transportaient les hommes ont coulé. Avec des échelles et des grappins, les Rangers escaladent la falaise sous le feu des mitrailleuses allemandes. Au sommet ils découvrent un paysage lunaire, et constatent l'absence des canons dans leurs encuvements. Le lendemain, des Rangers découvrent les canons dans un chemin proche de la route côtière, et tentent de les saboter. Au soir du 7 juin, il ne reste plus que 90 hommes valides sur 225 au colonel Rudder. Le 8 juin, la 29e Division d'infanterie qui arrive de l'est libère enfin les Rangers, assiégés depuis deux jours par les Allemands.

Dans le nouvel espace inauguré cette année nous avons mieux compris qui pouvaient être ces soldats américains qui avaient donné leur vie pour nous :

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer Le plus grand, le plus connu et le plus émouvant des cimetières du Débarquement. Cette vaste nécropole, sur le secteur d'Omaha Beach, étendue sur environ 70 hectares, fut achevée en 1956 pour qu'y soient réunis les corps des soldats initialement enterrés sur la plage de Vierville et différents autres champs de bataille. Les autorités américaines ont vu grand pour rendre hommage aux glorieux défenseurs de la Liberté tombés en Normandie. D'un côté, le cimetière proprement dit, avec sa majestueuse esplanade de gazon verdoyant, donnant accès aux alignements de croix blanches (9841, dont celles de 314 soldats inconnus). De l'autre, un monumental mémorial, composé d'un péristyle néo-grec, d'une statue de bronze de 7 m de haut (symbolisant l'Ame de la jeunesse américaine), d'un "jardin des disparus" et d'un plan d'eau. Sur les murs encadrant le portique, d'immenses cartes sculptées retracent les opérations du Débarquement. Côté falaises, une table d'orientation indique l'emplacement des différentes plages attaquées le 6 juin. Des escaliers permettent de descendre jusqu'à celle d'Omaha. L'aménagement du site et l'agencement du cimetière donnent l'impression d'être aux Etats-Unis. En vertu d'un accord passé avec la France, l'endroit a acquis le statut très particulier de concession américaine en sol Français.